Bonnes lectures
La coopération franco-allemande entre Régions françaises et Länder allemands
Une contribution au 50e anniversaire du traité de l’Elysée
Par Alexandre Wattin / Avec une préface de Pierre-Yves Le Borgn’
Edition L’Harmattan (Allemagne d’hier et d’aujourd’hui : ACTUALITÉ SOCIALE ET POLITIQUE QUESTIONS EUROPÉENNESGÉOPOLITIQUE, RELATIONS INTERNATIONALES, DIPLOMATIESCIENCES POLITIQUES EUROPE Allemagne France)
En cette année de commémoration du 50 e anniversaire du traité de l’Élysée, l’Observatoire des Relations Franco-Allemandes pour la Construction Européenne (l’ORFACE) a voulu, par la rédaction de ce guide, présenter un indicateur de la coopération entre régions françaises et Länder allemands dans un domaine rarement traité et encore moins mis à l’honneur. Ce dossier se veut être un modeste témoignage des initiatives différentes entreprises au quotidien par les collectivités territoriales sans lesquelles l’amitié franco-allemande n’aurait pu s’épanouir. Force est de constater néanmoins que de nombreuses régions portent peu d’intérêt à l’Allemagne. Cette situation semble d’autant plus incompréhensible que les statistiques économiques sont sans appel. Chiffres à l’appui, les données mises à disposition par Bercy révèlent explicitement que notre voisin d’outre-Rhin est incontournable pour la bonne santé de notre économie nationale. Un exemple parmi tant d’autres : Le tourisme allemand 1 et les facteurs économiques s’y rattachant (emplois liés au tourisme, restauration, camping, etc.) illustrent, s’il le fallait, que les investissements financiers allemands sont capitaux pour notre marché intérieur et méritent un peu plus d’attention. Les recettes provenant directement des frais engagés par les touristes allemands en France sont des revenus financiers non négligeables et sur lesquels il me semble difficile de faire l’impasse. Pour l’année touristique 2012, ces recettes représentent plusieurs milliards d’euros de bénéfice. Certes, l’externalisation des coopérations interrégionales vers d’autres continents (tels les BRICS2) a l’attrait de marchés prometteurs mais elle n’explique pas, pour autant, le désintérêt croissant des élites régionales pour le renforcement de la coopération avec les Länder allemands. Le peu de considération et d’intérêt pour la coopération bilatérale de ces dernières décennies me semble contre-productifs économiquement et périlleux politiquement. Alors que nous continuons à subir les conséquences d’une crise économique mondiale sans précédent, il est plus que jamais nécessaire de relancer le processus de coopération bilatérale et tout particulièrement celui entre régions et Länder . À trop négliger nos partenaires allemands, ils se détacheront de « notre relation privilégiée » pour renforcer leur positionnement dans les instances de décision européennes et internationales avec d’autres partenaires que nous et au détriment des intérêts de la France. Comme le soulignait à sa manière Pascal Lamy 3, qui qualifiait l’Allemagne de « pragmatique et nombriliste » et la France de « volontariste et narcissique », « lorsque le couple franco-allemand combine pragmatisme et volontarisme, ça marche ; lorsqu’il combine nombrilisme et narcissisme, rien ne peut fonctionner ». CQFD !
Alexandre WATTIN Président de l’Observatoire des Relations Franco-Allemandes pour la Construction Européenne
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Madame, Monsieur,
Le 4 septembre 2014, une micro-crèche pour l’apprentissage des langues aux enfants s’est ouverte à Terville nommée HOLA-BABY. Elle enseigne l’anglais, l’espagnol et le français, mais pas (encore) l’allemand. Située à coté de Thionville, en Moselle, au carrefour des Trois-Frontières, j’ai signalé l’existence de vos associations, comme l’ADEAF.
Vous m’excuserez, mais je suis d’origine hongroise, et je ne maitrise que le français, bien que ma grand-mère maternelle maitrisait parfaitement l’allemand, mais mon grand-père lui avait interdit de l’enseigner à ses deux fils, dont mon père. Mon oncle apprit le russe pour devenir pilote.
MICROCRECHEHOLABABY@LIVE.FR
Cordialement.