Achives A propos...
…d’un massacre bestial
Les mots sont insuffisants. Ils ne sont pas à la hauteur de cette tragédie.
Au moment où se reproduisent massivement tant d’ignobles idéologues convaincus que penser autrement et être différent d’eux mérite la mort, notre devoir est de faire massivement obstruction à cette inhumanité. Elles renoue avec un passé que avions cru dépassé, du moins en Europe. Mais il semble vouloir revenir au galop.
Hier soir (mercredi 7), partout, les rues étaient noires du monde en deuil. Mais, que faire dans la durée ?
Les citoyens allemands se mobilisent contre Pegida, parce qu’ils veulent se souvenir que de telle idées sont l’antichambre du meurtre, du démocide et du génocide.
Depuis plusieurs années, il ne s’écoule pas un jour sans que l’on nous signale des morts par dizaines, suite au dépôt d’une bombe meurtrière, d’un attentat suicide, d’un bombardement, à Kaboul, à Bagdad, au Nigéria, au Pakistan, en Syrie, en Libye,…. la liste est sans fin. Des enfants, des femmes et de nombreux autres innocents – dont des journalistes – meurent chaque jour. Ils sont plus loin de nous, mais ils méritent le même deuil.
Quand nous pensons à Charlie Hebdo, pensons aussi à tous les autres, plus lointains, mais nécessairement tout aussi dignes d’être l’objet de notre révolte. Nous sommes certainement nombreux à penser ainsi, mais peut-être nous faut-il le penser plus fort et plus souvent.
Hans Herth
Président de la FAFA
Voir le message de la VDFG, sur le site de laVDFG
Totalement d’accord ; j’en parlai ce matin encore avec un ami kurde irakien : lui et d’autres musulmans laïques sont outrés et s’attendent à des réactions brutales envers eux. Nous n’avons que des mots, des pensées, des crayons pour convaincre et c’est comme ça qu’on gagnera.
Bisher dachten wir, wir wären « weit vom Schuss », aber Hass und Gefahr holen uns ein. Frieden zu predigen und gehört zu werden ist schwerer als Hass zu verbreiten.